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Taiji Quan
Venu de Chine où il est pratiqué traditionnellement,
le Taiji Quan répond parfaitement aux besoins d'équilibre et de détente des Occidentaux.
Il apparaît comme une gymnastique lente dans laquelle chaque geste, chaque attitude a son
importance.
Pratiqué en groupe, il peut rappeler les mouvements ondoyants des algues bercées par les vagues.
Une détente atteint progressivement les blocages musculaires qui
traduisent des tensions psychologiques dues aux épreuves de la vie et enregistrées par le corps.
On apprend à se "laisser respirer". Progressivement s'installe une respiration basse,
profonde et naturelle.
On prend conscience de la circulation de l'énergie interne, du Qi (ou chi) et on apprend à la diriger
et à l'utiliser.
À travers cette évolution, le pratiquant même débutant développe peu à peu le sentiment de son unité,
la conscience d'être sans référence au "faire" ou à "l'avoir".
La souplesse recherchée ne concerne pas l'amplitude articulaire.
Au cours de mouvements très précis,
l'attention est maintenue sur la globalité du corps en mouvements "fondus,
continus" qui mènent à une autre forme de souplesse physique et mentale.
La fluidité est d'abord physique et facilite la libre circulation de l'énergie.
Il s'ensuit une décontraction psychologique et un état intérieur que l'on peut globalement qualifier de calme et dynamique.
Bâton à deux
Da Lu
Proche du Tui Shou à pas mobile, les partenaires effectuant à tour de rôle des techniques telles que tirer,
coup d'épaule, presser... Le déplacement et les attaques/parades sont codifiés et tout l'enchaînement se déroule dans un carré au sol
(un peu à la manière de la séquence de la forme "la fille de jade envoie ses navettes aux quatre orients").
=> écoute, suivre, mobilité, centrage...
Avec la pratique, les deux partenaires pourront glisser ponctuellement des techniques non-prévues
puis retomber sur leurs pattes et continuer leur da lu.
12 cercles
De brefs enchaînements parade/esquive contre-attaques explosifs, chaque exercice portant sur un des douze méridiens d'acupuncture. Diverses interprétations sont possibles selon qu'on opte pour des frappes ou des luxations (Qin Na).
Epée et poignard
Eventail Taiji style Chen
Forme en 108 mouvements de l'école Yang Chengfu
Pao Chui et grand San Shou
Deux formes explosives qui, exécutées par deux partenaires, génèrent une "forme combat".
» Mémo sur les noms des techniques et orientations
Petit San Shou
Courte série d'esquives/parades et contre-attaques exécutées par une personne ne pouvant reculer.
Travail sur l'esquive pivotante, la roue des hanches, le pas claquant, le Fa Jing...
L'enchaînement est celui du défenseur, les attaques étant simples.
Petite forme explosive de Yang Shaohou
Court enchaînement que l'on répète en allers-retours, les techniques étant exécutées symétriquement.
=> rester concentré, détendu et centré alors que l'on accélère progressivement le rythme, pas claquants et Fa Jing.
Pratiqué sans "routine" ni excès, c'est un exercice très stimulant.
Poignards Taiji de Li Bokui
» Mémo sur les noms des techniques
Sabre du style Yang
» Mémo sur les noms des séquences de la forme
Tui Shou
Deux partenaires, face à face,
tentent de se déstabiliser l'un l'autre en se poussant, se tirant ou en utilisant des clés.
Ces poussées se font à pleine mains, avec les poignets, avant-bras, coudes,
épaules voire le tronc pour les plus avancés.
On pousse l'adversaire au buste, aux bras, aux hanches.
Dans certains cas, on peut aussi faire intervenir les jambes ou hanches.
"Contrainte" de base: les deux protagonistes sont, et doivent conserver le contact.
Deuxième principe,
qui là différencie l'exercice d'une lutte musclée,
sumo... on tente d'écouter l'action de l'autre afin de non pas y résister, se braquer,
forcer "tout rouge" mais de la suivre, d'être avec, la dévier,
se servir de son énergie pour la renvoyer à son tour.
Le jeu continue ainsi jusqu'à ce que l'un des deux partenaires soit
déséquilibré, projeté, pose une main au sol...
L'intention générale est (toujours) d'apprendre et en Tui Shou se manifeste
non-seulement l'apprentissage dans la défaite mais aussi au-delà de tout conditionnement,
réflexes, éducation, habitude, complaisance.
"investir dans la perte" est un crédo difficile, râlant mais
décrit parfaitement l'optique d'apprentissage de la poussée des mains.
On distingue principalement deux modalités:
- à pas fixe où le but est de faire décoller un pied (au moins)
à l'autre,
- à pas mobiles où l'on peut se déplacer
tout en conservant le contact mais dans une zone bien déterminée et où
toute sortie est justement défaite.
Le Tui Shou est un exercice très enrichissant pour le contact,
la "confrontation" aussi douce soit elle avec l'autre, l'aspect convivial
et la gestion d'actions dans le petit cercle (très proche de soi, au contact).
Il permet de développer plusieurs principes de l'approche martiale interne:
=> écouter/sentir, rester centré ("chez soi"), enracinement,
structure générale, souplesse, céder (qui n'est pas fuir ni abdiquer),
user de douceur, savoir perdre, jouer, coller, suivre, adhérer
(qui vient après coller+suivre, concerne plus le coeur, l'intention du mouvement),
être vigilant tout en restant détendu, non-agir
(à un niveau déjà bien avancé),
avoir la capacité d'émettre une poussée explosive tout en restant enraciné...
Le Tui Shou n'est pas directement relié au combat
mais les qualités développées s'avèreront très utiles
en Chi Sao voire en close combat.
Qi Sao
Forme ancienne du style Yang
Attribuée à Yang Luchan, datant du XIXème siècle, elle est à la source de tous les styles Yang. Son déroulement est tantôt fluide et calme, tantôt explosif.
Forme avec bâton long
»
Mémo sur les noms des techniques & orientations
Epée Taiji style Yang
» Mémo sur les noms des techniques
Epée simple de Pékin
» Mémo sur les noms des techniques